Rions un peu...
En cette premère semaine de l'année, vidons un peu notre sac et tâchons de rire de tous ceux tout ce qui nous énerve au quotidien.
Pêle-mêle...
. La société, qui veut envoyer trop vite l'enfance aux oubliettes
et, sous couvert de ne pas prendre les petits pour des idiots, les traite à son égal : avec beaucoup de cynisme... (cf. les "puériles" (?) querelles de "Monstres et Cie" - moyenne d'âge du public visé : 6 ans et demi - : "C'est ça, bien sûr... Et moi, je crois au Père Noël !").
. Les pique-niqueurs des transports en commun qui, le matin, avalent leur pain au chocolat - ou leur café ! - dans le métro, debout dans les secousses, au coude à coude avec ceux qui voudraient pouvoir se rendre sereinement au travail. Parce que oui, lorsqu'on est collé-serré aux heures de pointe, l'éventualité de recevoir des miettes - ou des éclaboussures - peut être énervante.
. Mamita qui, cuisinant avec ses petits-enfants, fait des leçons insidieuses : "Hein c'est original et rigolo de cuisiner les épluchures ! Et comme ça on évite du gaspillage aussi... Hein tu en cuisineras aussi avec Maman ? Tu lui expliqueras qu'on peut le faire...."
(Ben oui, bien sûr. Parce que toi, tu n'as pas cette conscience aiguë de ce qu'on peut faire, de ce qu'il FAUT faire pour sauver cette planète que TOI, tu salopes tous les jours à grands coups d'emballages de surgelés. Parce qu'en plus, tu ne cuisines jamais, et ce n'est vraiment pas ton genre de te creuser la nénette pour toujours chercher de nouvelles solutions. Ouh la vilaine, et dispendieuse en plus)
. Les cuisiniers (oui, ce sont plutôt des représentants du sexe masculin) du dimanche midi... ou pire peut-être : du samedi soir, qui ne cuisinent QUE pour les honneurs, et JAMAIS pour les nécessités du quotidien.
Résultat : ton mari est un fin cuisinier, toi une mère nourricière.
. L'autosatisfaction de toutes celles (oui, ce sont plutôt des représentantes du sexe féminin) qui s'enchantent elles-mêmes de leurs propres petits abus et impolitesses... jusqu'à les relever d'un très complaisant "la fille pas chiante, déjà" (sourire complice à l'appui).
(Ah... tu voulais quoi déjà, qu'on porte ton sac pour préserver ta manucure ? Le dernier chocolat fourré miel-pistache ? La place devant le miroir ?... Ah. Et cette tarte dans ta petite face, tu la voulais pas celle-là ?... Zut, trop tard.)
. Et enfin, last but not least, Tonton Roger au moment des voeux de nouvel an, assénant là où ça fait mal (à sa dernière nièce encore célibataire, à son autre nièce encore sans enfant... clin d'oeil de connivence en renfort) un très appuyé : "Oh ben toi alors, on sait ce qu'il faut te souhaiter".
Et à celle tout juste en couple, venue avec son fiancé encore pas bien accroché : "Alors, c'est quand que vous vous mariez ?"
(Et toi Tonton ? C'est quand que tu te maries ?... 42 ans qu'on attend...)
(à suivre ?)
... Mais dis, et toi, qu'est-ce qui t'énerve au quotidien ?