Petites tricoteuses... deviendront grandes

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Capuche bébé tricot crochet"Voici pour bébé une coquette coiffure que la soeur aînée pourra confectionner pour sa cadette"...

Ainsi commencent les explications de cette charmante capuche au crochet (adaptable au tricot...), dans un numéro de Lisette, "Le Journal des petites filles", daté du 4 décembre 1927.

Les petites filles de 1927, donc, fabriquaient elles-mêmes (peut-être avec un peu d'aide, bien sûr), certains de leurs vêtements ; mais aussi, elles contribuaient à la garde-robe de leurs petits frères et soeurs.

Modèle de crochet tricot capuche bébé 1927

Car les petites filles de 1927 (il y a donc... 95 ans, et c'est assez peu finalement) apprenaient, en plus de tout le reste, à coudre, broder, tricoter, crocheter.

C'est une des raisons pour lesquelles ces petites filles sont devenues des femmes "tout terrain", habituées à ne compter que sur elles-mêmes, leur tête, leurs deux pieds bien sur terre (et pas dans le même sabot),  et leurs 10 doigts  - souviens-toi Madame que, par la suite, les mères qui durent nourrir et habiller leur famille durant la Seconde Guerre mondiale, ce furent elles -.

Une pensée émue pour toutes ces "SuperMadame" qui sont devenues nos grands-mères. Et qui nous ont transmis, à leur tour, leur précieux savoir....

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D
Merci de tout coeur pour votre si gentil commentaire, ma maman née en 1929 nous cousait nos robes etc.... et je ne sais pas en faire la moitié mais je suis admirative pour une femme devenue veuve très jeune avec trois enfants et devenue indépendante dans un commerce qu'elle a fait fructifier sans études.....
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C
Heu non, elle a acheté un tabac journaux avec le soutien de la famille et a appris la gestion dun commerce sur le tas, elle avait 33 ans et dix ans plus tard elle pouvait engager une personne...une femme battante
D
Oui, ces femmes forcent l'admiration ; dans l'épreuve elles ont su se révéler. Des exemples ! Ta maman tenait un commerce lié à la couture ?
M
On a tant de choses à apprendre de nos aïeux et pas seulement dans le domaine des travaux d'aiguilles...<br /> Merci à toi!
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A
Un article qui me touche énormément !<br /> C'est ma mémé alsacienne, née en 1910, qui m'a appris à tricoter, crocheter et coudre quand j'avais 5 ans.. <br /> Elle a élevé ses 5 enfants, seule pendant la guerre.<br /> Elle tricotait si vite, sans regarder, que ses aiguilles chauffaient.<br /> Grâce à elle, j'ai toujours un ouvrage en cours et petite fille j'ai fait toute la garde robe de mes poupées.<br /> D'ailleurs, c'est toujours bien d'aller jeter un œil dans les anciens almanach... Ils sont riches en idées.
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D
Tout à fait d'accord avec toi, Anne ! Les écrits qu'on destinait à nos aïeules, lorsqu'elles avaient notre âge, regorgent de précieuses pistes pour notre propre vie. Et vraiment, chapeau bas pour ta mémé alsacienne, qui t'a transmis tant de son savoir. Elle avait le même âge que les miennes : des femmes qui y sont su traverser les deux guerres, d'abord enfants puis mères de famille... J'y pense chaque jour.
N
Un bel article très émouvant..
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D
Merci tout plein Nathalie !
A
Merci Delphine pour ce très joli article !<br /> Bises
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D
Merci beaucoup Annette ! Et merci de ta fidélité
R
Elles ont su se débrouiller pour la majorité tout comme leurs mères l'avaient fait avant elles en 14-18, travailler et élever les enfants pendant que les maris étaient a la guerre ou prisonniers, ou même décédé et avec courage surtout les familles qui habitaient aux frontières Nord et Est seules envahies par l'Allemagne et sous les véritables privations.
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