Mère agitée, mère démontée ?
Qui la ramènera ?
La mer est démontée,
Qui la remontera ?
La mer est emportée,
Qui la rapportera ?
La mer est déchaînée,
Qui la rattachera ?
Un enfant sur la plage
Avec un collier de coquillages.
(Jacques Charpentreau)
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Mère déchaînée ? Mère emportée ?
Mère démontée...
Qui te consolera ?
Car comme le dit la chanson*, on fonde une famille un peu comme on part à la guerre : la fleur au fusil, le coeur vaillant et plein d'une foi à toute épreuve (on se doute qu'elles arriveront, les épreuves, mais bon... on n'y est pas ! Et puis... Y en aura-t-il d'ailleurs ?).
Or c'est inévitable, tôt ou tard les scuds commencent à tomber. Petits enfants petits soucis, grands enfants... Tu connais l'adage. Arrivent alors des moments plus âpres, c'est le jeu mais tu n'avais pas toutes les règles et tu les découvres en cours de partie. Et dans ces moments-là... Quand en face de soi la chair de sa chair se transforme en adversaire, on se sent terriblement démuni.
À toi, supermaman, ce poème d'enfance (pour te dire que tu n'es pas seule).
Et aussi cette chanson* (pour te redire que tu n'es pas seule).
(Sans oublier le réconfort inestimable que t'apportera Alan Rickman.)
(Si.)
(Si si si.)
* "Start a family", Texas