Antigaspi : recycler le pain dur, ça s'organise

Publié le par Delphine de SuperMadame

Il existe un instant T où l'on voit le pain se perdre : en général après son second passage sur la table du repas, alors qu'il n'était déjà plus très agréable à consommer et qu'on sait bien que, dans dans quelques heures, il le sera encore moins. Avec en perspective la dureté qui risque de signer sa perte.

Cuisine antigaspi : utiliser du pain rassis

Car pour l'utiliser en cet état, bon courage : pour ne pas gâcher, tu n'auras alors d'autre choix que de le tremper (voir la recette du pain perdu pour les becs sucrés, des simili-gnocchi pour les amateurs de salé).
Ou de le réduire en chapelure mais bon, dès lors qu'il reste plus que le croûton, l'intérêt est limité (on ne va tout de même pas monter une usine à chapelure...).

Cuisine antigaspi : utiliser du pain dur

Donc : pour organiser le futur recyclage de ce pain qu'on ne veut plus voir sur la planche, il faut le conditionner tant qu'on peut encore le trancher facilement. Pour en faire quoi ?

Deux idées qui servent toujours : les tranches (en vue de confectionner des bruschettas, si pratiques pour "passer" divers restes et apporter de la consistance à un repas un peu trop léger), et les croûtons (que tu feras rissoler avec de l'ail émincé la prochaine fois que tu cuisineras une soupe).

Une fois le pain ainsi préparé, tu peux glisser les croûtons dans un bocal en verre par exemple, et les tranches dans un sac dédié (en les rangeant à plat pour faciliter leur prochaine utilisation, ou après les avoir passées au grille-pain - car tu risques de ne plus pouvoir le faire lorsque les tranches auront complètement durci -).

De cette façon, tu auras toujours de quoi faire quand le besoin s'en fera sentir ! Et plus jamais ton pain ne sera perdu...

Antigaspi : un plat économique avec des restes de pain et fromage de chèvre

Un dernier conseil...

Veille toujours à conserver dans ta cuisine un quignon du pain du jour, si petit soit-il... pour le lendemain !
La "part du pauvre" auraient dit nos anciens.
Ou bien une sorte d'appel (autre façon de voir les choses, plus... magique) pour en "faire venir" de nouveau...

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